Clic'Ecritures

Des élèves d'une classe de 4ème A du Collège Maréchal Foch d'Arreau écrivent pour les Journées du Reportage....

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Maxime Lorillard : lettre d'un fils à son père

                                                                                                           Ecosse, le 18 mai 1895.

Mon cher Papa,

J'espère que tout va bien pour toi.

Tu sais, ici tout est très beau : les oiseaux chantent au gré du vent et tout est charmant.

Hier, en me baladant, j'ai croisé un serpent. Il ressemblait à celui de l'étendard de Serpentard. De ses yeux, qui n'étaient point mielleux, se dégageait toute sa malfaisance. Après avoir mangé une souris, il a entrepris de se désaltérer en dehors de la forêt. Je l'ai suivi et c'est à ce moment-là que j'ai vu ce magnifique et énigmatique château se dressant hors de l'eau. J'ai alors pris une photo pour pouvoir m'en souvenir.

Ton cher fils qui pense à toi, malgré que tu sois tout en haut et que tu ne puisses plus jamais soigner mes maux.

                                                                                                     Ton cher Alexandre

              photo Olivier Touron
 

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Une partie de chasse racontée par Maxime Duchmann

Il était 8 heures du matin, quand mon grand-père et moi sommes partis à la chasse au sanglier.  Arrivés au point de rassemblement, le chef de battue nous dit où nous allions nous poster. Après quelques minutes de marche, nous nous sommes installés au poste et nous avons attendu que la traque commence. Avant que la traque ne commence, un isard est apparu sur la crête. Comme nous ne pouvions pas le tirer, nous l'avons pris en photo. 


                                          

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Yohan face au rocher   

Lorsque mon voyage en Russie fut annulé à cause du Covid-19, je me résignai à partir en Espagne, plus précisément dans la province de Huesca. Sur la route, au milieu d'une grande plaine, un rocher. Je descendis de la voiture et je pris une photo.


     



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 Aujourd'huiTirmena nous dit : "Cherchez l'erreur..."

    Une fin de matinée ensoleillée, l'air est doux et léger. Ma mère tient le petit Kodak et fait les dernières recommandations. Elle sait qu'elle va immortaliser ce moment, ou plutôt, que la photo du chien qu'elle aime tant, prolongera un peu son existence.

    Je suis toute excitée. Je propose à ma mère d'installer le chien sur la murette afin de le mettre en valeur. Le fait qu'elle l'accepte me laisse imaginer un bref instant que je suis devenue un peu plus importante à ses yeux. Le chien doit se trouver le plus haut possible. Je le tiens précieusement, il ne doit pas bouger et surtout ne pas tomber. Au dernier moment, je crie Attends ! J'ai une idée, tiens le chien ! Malgré ses remontrances, je cours aussi vite que possible pour cueillir la plus belle des fleurs. Je dois disparaître derrière l'animal. Je me fais la plus petite possible, pas facile... Clic !



    Lény: pas de photo


Photo: Olivier Touron

Je faisais le tour de l’Ecosse.
Dans un train, il y avait des gravures sur les parois du wagon. Il y en avait aussi sur le plafond et le sol était recouvert de moquette. Je déambulai dans le train à la recherche d’objets à prendre en photo. Il y avait plein d’objets intéressants à prendre en photo. Je pris plusieurs photos. Lorsque j'arrivai enfin à l’arrière du train, je vis cette vue magnifique. J'allai prendre la photo mais mon appareil n'avait plus de batterie.

Je ne pus ramener chez moi que des photos d’objets, pas de photo de ce paysage magnifique.

Charlotte CHALUMEAU: la harpiste

Photo: Olivier Touron

Il fut un temps où la harpiste que vous voyez sur cette photo était une SDF. Cela faisait deux ans que cette femme était dans la rue avec sa harpe. Elle jouait de la harpe pour gagner de l’argent. Un jour, le propriétaire du train le plus luxueux au monde, l'aborda. Ayant aimé sa musique, il lui proposa de l’engager dans son train pour jouer devant la clientèle. Elle ne pouvait pas refuser cette offre.

Cela fait maintenant quatre années qu’elle joue de la harpe dans ce train de luxe, tout en observant discrètement le beau barman...


Une si jolie femme...
Un conte de Chloé Blanchard
    J'entamai ma troisième journée de travail derrière le comptoir lorsque je vis la plus belle femme au monde. Son sourire, je ne l'oublierai jamais.
Mais je n'étais qu'un homme ordinaire derrière le comptoir luxueux et elle, une déesse d'une beauté parfaite. Je ne pouvais pas l'aimer.
    Elle avait les cheveux noirs avec de beaux vêtements noirs et dans ses mains, je voyais la harpe s'animer. Chaque jour, j'entendais la mélodie de sa musique, un bonheur que nul autre ne pouvait m'enlever. 
    Un jour, elle quitterait le train et je ne la reverrais plus.  

           Photo Olivier Touron


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Texte anonyme: Si le sombre était un état



Si le sombre était un état, je pourrais dire que je fais partie intégrante des ténèbres. Cette noirceur présente dans mon cœur, mon corps, ma tête, mon âme, est si vive, si intense. Elle est dure à gérer car elle l’emporte sur mon côté lumière. Et pourtant que j’aimerais la dompter car elle est la plus vraie. J’aimerais représenter à merveille cette force qui, à chaque épreuve se matérialise et fait de cette épreuve son essence. Cette noirceur est incroyable ; elle peut même être effrayante. Mais sa façon d’être, sa force, son courage, ses pensées sombres et si plaisantes à la fois, me font prendre en compte cette bulle socialement faite pour ne pas déborder du droit chemin. Je pense, enfin non, je suis sûre maintenant, qu’elle fait plus que me noircir. Elle est aussi une force incroyable qui fait de moi quelqu’un de différent de celui que la société voudrait que je sois. Aussi improbable que cela puisse être, grâce à elle, maintenant, je possède un pouvoir, celui d’être qui je veux, même si cela va à l’encontre de la vie et des conditions dans lesquelles je suis censée me construire. Désormais si je veux être le démon de ces ténèbres, je le peux ! Je peux à présent apporter à ces ténèbres la lumière qui leur manque….



Mélya GORRY GALINIER: Le dernier souffle


Mon arrière grand-mère était une femme forte, courageuse et avait beaucoup de joie de vivre. Malheureusement un AVC l’a atteinte il y a quelques années. Elle a essayé de lutter mais les séquelles étaient beaucoup trop nombreuses. On ne la comprenait plus quand elle nous parlait et une partie de son corps ne fonctionnait plus. Durant les derniers mois, ce sont des tuyaux qui l’ont maintenue en vie. Elle ne pouvait plus manger et était très faible.
Je me souviendrai de la mamie qui fait peur aux petits enfants mais aussi de celle qui racontait de jolies histoires avant d’aller se coucher.



Mila ESCOUBA: drame


Ce jour-là, c’était mon anniversaire. A cette occasion, j’avais invité quelques amis. Soudain, on entendit un bruit sourd que l’on ne parvint pas à identifier. Les bouteilles tombèrent brutalement, le ciel s’assombrit et l’air devint asphyxiant. Apeurés, nous nous levâmes subitement. Un instant plus tard, je vis mes amis tomber un par un. Quand je me réveillai, j’étais seule au milieu de nulle part...






Jasmine FORGUE: l'Automne





L’automne est le moment de l’année,

où les couleurs chaudes prennent le dessus

dans ces paysages montagneux. Les seuls reflets verts sont ceux des conifères. Le froid se dessine peu à peu. Les premiers flocons d’octobre tombent sur les hauteurs. Les animaux se préparent à hiberner.

Le temps est instable dans cet endroit encore secret.



Louis-Nino Fourcade à la rencontre de Tipee

   

L'été dernier, on a recueilli une pie blessée et on l'a appelée Tipee. 

Lorsqu'elle était petite, elle voulait qu'on lui donne la becquée. On lui donnait des cerises et un peu de viande. 

Pendant l'été elle a beaucoup grandi. Elle mangeait et dormait ave nous. Lorsque mon père conduisait, elle se perchait sur le volant et me donnait des petits coups de bec.  

Puis, elle a appris à chasser et à se débrouiller toute seule.  

On savait bien qu'elle partirait un jour car les oiseaux sont faits pour vivre en liberté.


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Une journée du Tour de France au Pla d'Adet, vue et racontée par Mathis Bersia

                                                                      Etape St-Gaudens - Pla d'Adet



    En 2014, avec mes cousins, nous sommes montés au Pla d'Adet par le chemin des Granges de Lias.
Nous étions épuisés et le chemin nous a paru interminable...

    Au sommet, il y avait beaucoup de monde qui attendait les coureurs.
Les enfants étaient impatients de voir la caravane publicitaire qui distribue à tout vent des cadeaux.
    J'avais confectionné avec mon père une banderole sur laquelle était noté : "BARDET" mon cycliste préféré. Nous l'avons encouragé et il m'a vu.
Quelle joie !
    Cette journée fut une vraie réussite faite de joie et de partage.


    

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Kaï Laplacette raconte:

Hier après-midi, je n’étais pas très bien... Quand je vais mal, je me rends à cet endroit

et je m'assieds devant ce magnifique paysage.

Soudain, j’entends un bruit, comme si quelqu'un prenait une photo dans mon dos. Je
me retourne et vois un vieil homme. Il m'explique qu'il m'a suivi depuis mon village. Nous
discutons longtemps.
Il m'avait suivi car il était mon grand-père. Et il voulait me le dire à cet endroit précis
 

 
 







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